Soichiro Tôsen Nukenin de Rang S
Messages : 2 Date d'inscription : 29/07/2010
| Sujet: Soichiro Tôsen Jeu 29 Juil - 2:08 | |
| Nom & Prénom
I n f o r m a t i o n s . n é c e s s a i r e s — N0M : Tôsen — PRÉN0M(S) : Soichiro — SEXE : ♂ — ÂGE : 21 — VILLAGE : Aucun — GRADE VOULU : Nukenin — AFINITEE(S) : Raiton, Suiton et Ranton — AUTRE / PARTICULARITE : Rien !
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- Prénom : // - Sexe : M- Age : 16- Comment avez vous connu ce forum ? : Fondateur - C'est ton dernier mot ? Ouaip.« Information »
- Quel élément vous qualifie le mieux ? : Foudre - Quel est le fruit qui vous qualifie le mieux ? : Aucun- Quel est l'animal qui vous qualifie le mieux ? : Aucun- Quel est la couleur qui vous qualifie le mieux ? : Bleu- Définissez vous en trois adjectifs : Fier, expérimenté et intimidant.- Nindô : Aucun« Just Me »
- Physique : Lorsque l’on voit le jeune homme pour la première fois, on sent qu’il dégage un certain charisme avec son allure de noble et son look assez décontracté. Il semble être quelqu’un de très imposant, du haut de son mètre quatre-vingt dix et de son Kimono très large. Mais cela n’est qu’une sensation, puisqu’en fait la masse du Shinobi ne s’élève qu’à soixante kilos. Tout de suite, l’on peut remarquer qu’il favorise la vivacité au détriment de la force, avec une telle morphologie. Soixante kilos certes, mais pratiquement que du muscle, quel intérêt y a-t-il à peser cent kilos et à n’avoir que 90% de muscles en soit, du gâchis selon Soichiro. Ses membres sont très longs et ses pectoraux bien développés, ce qui le rend extrêmement solide.
Venons-en à son visage, celui-ci est long et fin, dépourvu de cicatrices. Un visage au teint pâle, tout comme le reste du corps d’ailleurs, Soichiro ayant grandit dans une région où le climat est plutôt frais, il n’est pas très bronzé. Ses yeux sont tout comme le visage longs et fins , ses iris sont d’un bleu plutôt foncé, difficile à discerner avec la pupille noir. Ses cils sont très longs, semblables à ceux d’une femme. Son regard complémente le charisme qu’il dégage, un regard intimident, perçant, qui lorsqu’il est posé sur nous semble nous mettre à nu, ce qui peut paraître gênant. Cela a été dit précédemment, ce regard a aussi un ton de mépris. Quant à la chevelure du Shinobi, elle est brune, des reflets d’un bleu semblables à ceux des iris de Soichiro. Ils sont assez épais, courts et très volumineux.
Le Tôsen’ porte un grand Kimono noir, très large pour le corps fin de l’homme. Ce Kimono n’a aucune véritable originalité. Il porte aussi des sandales beiges sous lesquelles sont mises des chaussettes blanches qui montent jusqu’aux tibias. Enfin, le jeune Shinobi porte son Katana dans son dos [Je ne le possède pas encore je sais.] ou à la taille, cela dépend de ses envies. Vous l’aurez remarqué, Soichiro a un style ressemblant à celui des Samourais des temps anciens, puisque les Samourais modernes portent des armures très encombrantes, mais extrêmement solides.
Pour terminer, Soichiro porte une bague, celle-ci lui avait été offerte dès son entrée en tant que guerrier dans le clan Tôsen’, elle symbolise son appartenance à ce clan.- Mental : Les différents chapitres de la vie de Soichiro ne sont pas tous comblés de bonheur, certains en ont fait un homme complètement différent, dont la vision de la vie a complètement changé, tout comme son comportement d’ailleurs. Le jeune Tôsen’ est quelqu’un de peu émotif, ayant appris à maîtriser ses pulsions sentimentales, malgré le fait qu’il n’ait jamais été un membre des forces spéciales, ceux-ci ayant souvent pour devoir de faire un trait sur les sentiments lors de leurs missions. Le peu d’émotions que Soichiro ressent est joint par le peu d’expression qui peut apparaître sur son visage, la seule expression que vous pourrez avoir la chance de voir est celle de mépris. En effet, Soichiro est quelqu’un de très méprisant, n’ayant que très peu d’estime pour les gens qu’il ne connaît pas ou très peu. C’est quelqu’un d’assez dur, aucune indulgence de sa part n’est à espérer, d’ailleurs lors de ses combats, il n’a jamais laissé quiconque repartir vivant.
Il n’est pas du genre à papoter, donc au cas où vous vous retrouvez avec lui, ne vous attendez pas à ce que la discussion soit poussée. C’est quelqu’un de très réservé, bien qu’il n’est pas du tout timide, c’est un choix de sa part. Sa vie lui a fait comprendre que lorsque l’on s’attachait à quelqu’un, du jour au lendemain, la vie pouvait devenir un enfer. Ne vous attendez pas non plus à mourir de rire avec lui, cela fait bien longtemps qu’il n’a pas rit, ni même sourit, il a oublié ce sentiment de joie de vivre.
Soichiro est quelqu’un de très mature, certes il a déjà une vingtaine d’années de vie, mais il a très bien compris de quelle façon le monde Ninja marchait. Cette maturité fait de lui quelqu’un d’extrêmement patient, attentif, calme et réfléchi dans ce qu’il entreprend. Son intelligence n’est plus à démontrer, un don dont il fait usage à chacun de ses combats, ce qui fait de lui un redoutable stratège dont les pièges trouvent souvent preneurs.
Le clan Tôsen’ est une grande et belle lignée, qui a toujours été au sommet. Une noblesse ressort de ce clan, une noblesse dont tous les membres sont pourvus. Soichiro a été parfaitement élevé, il est très poli et respecte toujours les bonnes manières.
Toutes ces précédentes descriptions font certainement passer Soichiro pour quelqu’un de très froid, mais lorsque l’on le connaît bien et qu’il nous connaît par ailleurs, un tout autre visage peut s’offrir à nous. Sa vie dans son clan lui a permis de développer une certaine solidarité, dont beaucoup sont dépourvus dans le monde Shinobi, une somme d’argent peut rapidement balayer une amitié sur ces terres où seule la loi du plus fort règne. La solidarité de Soichiro peut l’amener à se sacrifier pour les autres, il ne l’a pas fait ces dernières années, il sent donc ce besoin de se sacrifier pour quelqu’un, comme sa famille et sa mère ont pu se sacrifier pour lui. Un sacrifice qu’il perçoit d’ailleurs comme une dette aujourd’hui.
Pour terminer, apprenez de Soichiro que c’est une personne très fière, tout comme un bretteur, sa fierté est la valeur la plus fondamentale de son être. Lorsqu’il perd un combat, il est extrêmement touché psychologiquement, c’est pour cela que parfois, il est bon d’avoir des personnes sur qui compter. Sa fierté fait de lui quelqu’un qui ne se laisse pas surmonter par les sentiments de peur ou d’angoisse, il est très difficilement intimidable, vous ne lui mettez pas la pression, c’est lui qui vous la met, rappelez-vous en bien.
- Histoire :Prologue : Vie. Un lieu sombre, lugubre, une grotte au fin fond d’une forêt, là ou personne n’osait jadis s’aventurer. Shinkyaku Tôsen’ et Yuki du même nom eux pourtant avaient fait escale dans cet environnement dangereux et cela à titre exceptionnel, les contractions commençaient à se faire douloureusement ressentir et Yuki s’écroula finalement au sol, criant que le bébé n’allait plus tarder à sortir. Shinkyaku, qui avait malencontreusement lâché sa femme suite au cri strident que cette dernière avait poussé, décida de retrouver un refuge pour la nuit, un refuge assez confortable pour y abriter un être vivant pendant sa première nuit. Il vit du coin de l’œil cette grotte, non éclairée et qui paraissait plutôt spacieuse, il prit donc sa femme et d’un bond l’emmena dans la grotte. Un éclair jaillit de sa main et resta statique au plafond du refuge, éclairant l’intégralité de ce dernier. L’homme retira avec vitesse son Kimono et le posa par terre avant d’y poser, bien plus soigneusement sa femme. Les gémissements de cette dernière ne faisaient qu’accentuer la crainte de son mari, la crainte de voir les deux êtres les plus chers au monde quitter ce dernier de façon brutale et instantanée. Deux trois minutes plus tard, les gémissements continuaient de résonner dans la sinistre grotte, mais la personne qui les poussaient n’était pas la même. Soichiro était venu au monde.
Chapitre I : Enfance.
Devenir le chef du clan.Tel était le Nindô de Shinkyaku et Yuki Tôsen’, les parents de Soichiro. Ils voulaient que ce dernier reprenne le flambeau après la mort de son père, qu’il devienne le chef du clan surnommé « le clan des orages ». Un pouvoir héréditaire à la puissance exceptionnelle dont Soichiro était le digne héritier. Mais pour qu’il devienne un jour ce puissant Shinobi qui mènerait sa famille au sommet du monde Ninja, il fallait qu’il devienne lui-même un bon guerrier. Dès qu’il put marcher, son père décida de lui apprendre les préludes de l’art Ninja, aussi il apprit ce que tout bon Shinobi doit connaître, à savoir l’histoire du monde, la légende des Bijuus, les différents spécialités et affinités connues dans le monde entier, mais bien d’autres choses encore. Plus tard, à l’âge de six ans, vint le temps d’apprendre les techniques de base, on peut citer parmi elle la technique de substitution ou encore celle de métamorphose. Sans grande lacune, Soichiro parvint à maîtriser ces Jutsus de Rang inférieur et quelques mois après cet apprentissage, il allait pouvoir passer aux choses sérieuses. À l’âge de sept ans, il apprit l’art du Ninjutsu élémentaire, sa première affinité était celle du Raiton, comme tout bon membre de son clan, sa seconde allait sans nul doute être celle du Suiton, ce qui lui permettrait par la suite d’apprendre à maîtriser le Kekkai Genkai de son clan, à savoir le Ranton. Il apprit quelques techniques de ce premier élément, puis dès lors que son esprit s’ouvra à l’affinité de l’eau, celle-ci n’eut plus aucun secret pour lui. Notre jeune Shinobi avait maintenant quinze ans, une époque de sa vie qu’il n’allait jamais oublier était sur le point de commencer.
Chapitre 2 : Amour.
Quinze printemps que Soichiro venait de passer, c’était le début de l’été, mais peu importe, chez les Shinobis, le mot vacances était tabou ! C’était la troisième bataille à laquelle le jeune homme allait participer, il était armé jusqu’aux dents, prêt à en découdre avec le clan Mischibishi ! Le clan qui manipulait l’eau comme personne ! Ils avaient osé poser un pied sur le territoire ? Ils avaient rompu le serment ? Très bien, ils allaient regretter cet affront. Voila un petit extrait du discours de motivation qu’avait porté Shinkyaku avant le départ de ses troupes pour un nouveau combat ensanglanté. Le chemin jusqu’à la cascade foudroyée fut long et ce ne fut qu’au bout de quelques heures, que le clan Tôsen’ arriva aux pieds de la cachette principale des Mischibishi. Nul besoin de diplomatie, de bavardage, le combat avait commencé dès lors que les premiers membres du clan Tôsen avaient été repérés. Des bruits de Kunais lancés contre le sol, des cris de haine, de rage, de désespoir… Parmi tout cela, un garçon se débrouillait parfaitement bien, confirmant tous les espoirs qu’il représentait. En effet, Soichiro profitait de l’environnement pour favoriser l’utilisation de ses Jutsus, ce qui avait eu un effet catastrophique pour le clan adverse qui perdit bien vite la bataille. Les survivants ? À part ceux qui n’étaient pas en mesure de se battre tels que les vieux, les femmes ou les enfants, il n’y en avait aucun. La famille de l’orage termina cette attaque par un pillage, ils se rendirent pour terminer ce dernier dans les cachots du repaire des Mischibishi et c’est là que Soichiro trouva une jeune femme dont il était tombé dès la première seconde sous le charme. Son nom ? Elle se nommait Hyôri Ketsuna et avait été capturé dans un village agricole il y avait de cela quelques semaines déjà. Elle avait à présent une dette envers les Tôsen et décida d’aider ces derniers, malgré le fait qu’elle n’avait aucune capacité franchement intéressante. Elle rentra donc accompagné du clan qui l’avait sauvé dans le camp de ce dernier, devenant une esclave sans pour autant être traitée de la sorte, sous demande de Soichiro. Beaucoup de membres du clan eurent des comportements assez violents et déplacés avec la jeune femme et tous sans exception, l’avaient amèrement regretté. Consciente au bout de quelques jours du coup de foudre qu’avait eu Soichiro à son égard, elle décida de payer la dette qu’elle avait envers l’adolescent en ouvrant son cœur à celui-ci, espérant un jour ressentir le sentiment d’amour de Soichiro envers elle. Au bout de quelques mois, les deux enfants finirent par former un beau couple, un couple qui devait devenir celui qui guiderait le clan Tôsen au sommet. Les années passèrent et la passion était toujours la même, chaque matin Soichiro se levait avec un besoin, celui d’Hyôri. Des enfants ? Il était bien trop tôt encore pour penser à cela, mais les deux amants ne se privaient pas des corps de leur conjoint pour autant. Un amour charnel et sensuel qui faisait de Soichiro un homme comblé, un homme qui pouvait à présent dire qu’il avait vécu les plus beaux moments de sa vie. Ils n’avaient que dix neufs ans, la vie s’offrait à eux et ils n’allaient pas gaspiller la chance qu’ils avaient.
Chapitre 3 : Tristesse.
Une journée de pluie s’abattait sur le monde Ninja, du moins surtout dans la région dans laquelle le camp des Tôsen’ était établi. Ces gouttes d’eaux tombées du ciel se joignaient aux innombrables larmes qui parcouraient le visage d’Hyôri, serrée dans les bras de l’homme qu’elle aimait. Ils venaient de recevoir une mauvaise nouvelle, une très mauvaise nouvelle. C’était selon le médecin du clan une maladie rare qui s’emparait peu à peu du système nerveux de la personne jusqu’au point de rendre folle cette dernière. Les symptômes d’Hyôri avaient été des vertiges accompagnés de vomissements, tout cela de plus en plus régulièrement. Cette nouvelle venait de tomber et la seule chose à laquelle pensait à présent Soichiro, c’était de prendre en étreinte entre ses bras la femme qu’il aimait, la serrant le plus intensément possible, pour espérer lui faire oublier, ne serait-ce qu’une seule seconde, qu’elle était atteinte d’une maladie dont le seul remède avait été trouvé à ce jour, seulement par le clan ennemi des Tôsen’, les Shigeki. Mais cela, ils ne le savaient pas encore, ils pensaient cette maladie incurable et c’était ce qui faisait du moment qu’ils étaient en train de vivre, un moment de profonde désespoir, comme si tout s’écroulait autour d’eux. Dans cinq voire six semaines, la femme allait commencer à être véritablement touchée par le virus et sa mort serait alors inéluctable. Quelques heures étaient passées et Soichiro réfléchissait maintenant à un plan, assis sur le sol de sa chambre, un plan qui lui permettrait de capturer le Ninja médical des Shigeki car à présent il savait que seul ce clan connaissait le moyen de sauver sa femme. Il avait appris cela de son père, qui lui avait tout de même rappelé qu’il ne valait mieux pas s’éterniser sur ce moyen de sauver Hyôri, un moyen complètement impossible d’usage. La mort d’Hyôri allait arriver et Soichiro n’allait rien pouvoir faire, les quatre années d’amour intense qu’il venait de vivre allaient être balayées par une maladie. Cela allait-il se passer de cette manière ? Bien évidemment que non et j’espère que vous l’aurez anticipé, j’espère que vous en aurez appris assez sur Soichiro jusqu’à maintenant pour deviner qu’il n’allait pas en rester là ! Notre jeune Shinobi n’avait pas fini de nous surprendre. Il demanda aux autres membres du clan de le suivre dans cette quête qu’il allait entreprendre, malheureusement pour lui, personne n’allait oser attaque le clan rival, celui que beaucoup redoutait, le clan Shigeki ! Il dut donc se lancer seul à la recherche de cet être, qui serait en mesure de sauver sa belle.
Chapitre 4 : Rage.
Le soleil commençait à illuminer de ses premiers rayons les collines jumelles, deux sites à la taille prodigieuse entre lesquels se dressait le quartier général des Shigeki. Il n’avait pour le moment pas été repéré et c’était tant mieux, il préférait faire une entrée plutôt discrète, comme toute bonne personne censée d’ailleurs. D’un saut, il reprit le chemin qui le mènerait, il l’espérait, jusqu’au sauvetage d’Hyôri. Il finit par arriver sur le toit du temple principal du QG appartenant au clan ennemi et décida enfin de s’infiltrer. Un kunai fut lancé, transperçant la vitre et se plantant au sol du troisième étage du QG, tous les membres du clan étant sur place regardèrent autour d’eux ainsi qu’au dessus, à la recherche de la personne qui avait commis cet acte, les premiers cris annonçant une attaque surprise avaient déjà fusé, Soichiro quant à lui était déjà assez loin, il avait utilisé le Hiraishin no Jutsu, une technique de son clan, pour effectuer un déplacement instantané qui l’avait fait atterrir à l’endroit où le Kunai qu’il avait lancé s’était planté. Il courait à présent, cachant son visage derrière une capuche, afin que l’on ne le repère pas. Enfin, une jeune femme passa non loin de lui, dans un couloir qui prenait le chemin de son entrée quelque peu fracassante. Il utilisa à nouveau le Hiraishin no Jutsu après avoir lancé un Kunai à quelques centimètres devant la femme, celle-ci n’eut même pas le temps de pousser un cri, elle se retrouvait à présent dans une grotte sombre, ils ne se trouvaient plus chez les Shigeki. Rapidement, Soichiro lui demanda où il pourrait trouver le Shinobi médical capable de soigner les maladies cérébrales, mais comme il s’y attendait la femme ne parla pas, préférant rester solidaire envers son clan. Elle se disait prête à mourir pour ce dernier ? Soichiro allait vérifier cela, il dégaina son Katana, la Kunoichi ne tremblait pas, un coup vif et rapide fut porté par le Tôsen’, l’ennemi lui n’avait pas eu le temps de cligner un seul œil. Un gisement semblait être apparut dans la grotte, du sang atteignant même le visage de Soichiro, qui avait pris une expression totalement inconnue de tous, un regard incernable, entre rage, haine et désespoir et tristesse. La femme poussa un cri qui résonna dans toute la grotte, allant jusqu’à percer les tympans du membre du clan Tôsen’. Mais celui-ci n’en avait que faire de la souffrance qu’il affligeait à une innocente, elle allait mourir tout simplement car elle n’avait pas accepté de donner des informations à celui qui l’avait enlevé. Tandis que la femme cessa de crier, essayant de contenir sa souffrance, Soichiro leva à nouveau son arme, le regard de la femme prit une expression de désolation totale, elle l’avait compris, elle allait mourir. Alors que Soichiro portait le coup de grâce, une idée lui vint à l’esprit, il allait utiliser un Kunai qui ne lui avait pas servi jusque là. Quelques secondes plus tard, il se retrouva dans la pièce dans laquelle il avait fait son entrée, d’innombrables Shigeki se trouvaient autour de lui, étonnés de voir quelqu’un intervenir au milieu d’eux. Il jeta la femme presque morte aux pieds d’Uryuu Shigeki, le leader réputé du clan Shigeki. Ce dernier après avoir alors ordonné à toute sa famille d’attaquer l’homme encapuchonné, cria un nom, celui que Soichiro attendait : GENZÔ !!! Sans aucun doute le médecin qui allait être en mesure de soigner la blessée, Soichiro repoussa de coups de pieds trois adversaires et lança un Kunai en direction de l’homme qui s’approchait rapidement du chef du clan, il attrapa alors ce Genzô et disparut une fois de plus. Soichiro savait qu’il se trompait peut-être de personne, mais il n’avait de toute façon pas le temps de préparer un autre plan. Abattant sa dernière carte, il se dirigeait vers le repaire des siens, avec un ôtage sous la main.
Chapitre 5 : Mérite.
Les cris de stupéfactions résonnaient dans la salle principale du camp des Tôsen’, beaucoup s’étaient montrés fous de rage à l’égard de Soichiro, qualifiant ce dernier d’égoïste qui ne pensait qu’à son bien. Ils avaient sans doute raison, si les Shigeki apprenaient que c’était un membre du clan rival qui avait enlevé leur médecin, ils allaient bien évidemment attaquer, avec un seul mot à la bouche : Vengeance. Même Shinkyaku avoua à son fils qu’il pensait que ce dernier n’avait pas fait le bon choix. Mais malgré tout ce que l’on pouvait dire à Soichiro, il s’en moquait, il avait pendant le chemin du retour demandé au médecin s’il était en mesure de soigner des maladies cérébrales, ce dernier avait confirmé sans pour autant accepté d’aider l’homme qui l’avait enlevé. Après avoir donc annoncé à sa famille son acte, il se pressa de se rendre dans la chambre d’Hyôri avec le médecin, pris de force. Mais là, ce qu’il vit n’avait plus rien d’humain, la femme qu’il aimait était debout sur son lit, à vociférer des insultes à l’égard de tout le monde, même à Soichiro. Lorsque ce dernier entra, elle ne le reconnut même pas, elle l’insulta simplement de tous les noms, sous l’œil amusé du médecin des Shigeki qui ne cessait de répéter à son enleveur qu’il n’avait eu que ce qu’il méritait. Les troubles mentaux s’étaient finalement développés plus vite que prévu, Soichiro n’avait même pas été là pendant les dernières secondes de sobriété de sa femme. Des larmes coulaient à présent sur ses joues, le médecin lui commença à ricaner, puis à rire, criant toujours que Soichiro n’avait eu que ce qu’il méritait. Mais une seconde après ses paroles, sa tête se retrouvait déjà divisée de son corps, il n’avait même pas eu le temps de comprendre que la mort arrivait… Soichiro s’approcha en courant d’Hyôri, mais celle-ci lui lança l’oreiller déposé sur son lit, elle continuait de l’insulter et ce fut finalement les parents de Soichiro qui intervinrent. Yuki prit son fils dans ses bras, tandis qu’elle laissait à son mari la lourde tâche de calmer Hyôri, d’autres membres du clan étaient arrivés sur les lieux, consternés par les actes continus de Soichiro qui ne cessait de retomber dans l’estime de chacun. Le jeune Shinobi s’éloignait de la pièce avec sa mère, lorsqu’il entendit un cri strident, un cri qui lui fit ressentir une peur d’une intensité jamais atteinte. C’était Hyôri qui avait poussé ce cri, Soichiro comprit alors qu’il se passait quelque chose de bizarre, il commença une enjambée qu’il termina devant le seuil de la porte de la chambre, son père avait à sa main un Katana dont la lame venait de pourfendre le cœur de la femme de la vie de Soichiro. Aussitôt que le cri de douleur poussé par Hyôri s’était évanoui, un nouveau cri, cette fois motivé par un sentiment de rage se fit entendre, Shinkyaku venait de commettre un acte qu’il n’aurait jamais du faire aux yeux de son fils. Ce dernier se mit à courir vers son père avec la ferme intension d’en découdre, il effectua quelques signes incantatoires, mais fut rapidement neutralisé par sept membres du clan. Il en avait trop fait, il n’avait que ce qu’il méritait, disaient-ils tous à présent… mais Hyôri, était-ce qu’elle méritait ?
Chapitre 6 : Chagrin.
Combien de jours étaient passés ? Cela, Soichiro n’en savait rien, dans cette prison, il n’avait aucune notion du temps, un endroit sombre, très sombre, semblable à la grotte dans laquelle le jeune homme était né. Il avait été emprisonné pour diverses raisons, tout d’abord il avait mis en péril la vie du clan en attaquant une famille ennemie, puis il avait osé attaquer le chef du clan Tôsen’ et pour terminer, il avait combattu sept membres du clan, sans pour autant s’avérer dangereux. Trop, c’était trop et les membres de sa famille l’avaient fait comprendre à Shinkyaku, qui se devait de respecter l’opinion de ses confrères. Tandis que la rage continuait d’infester la tête de Soichiro, une explosion se fit entendre. Elle n’était pas proche du tout du Tôsen’, qui au bout de quelques secondes s’était demandé s’il n’avait pas rêvé, mais une seconde explosion intervint, cette fois bien plus proche. Le souffle avait projeté Soichiro de l’autre côté de la prison, là où les rats avaient trouvé refuge. Puis, des cris, des frottements de Kunais, des contacts entre épées et des incantations parvinrent jusqu’aux oreilles de Soichiro. Son clan était attaqué ! Il se leva, s’arma d’une pierre au cas où et sortit de la prison, à la recherche de quelqu’un qui saurait lui dire ce qu’il s’était passé. Mais une nouvelle fois, une explosion retentit, la vision de Soichiro régressa et il tomba, complètement sonné. Il ouvrait à nouveau les yeux, tout était blanc autour de lui, les draps qui le recouvraient étaient d’une légèreté agréable. Les bandages sur son corps étaient multiples, seul son torse était nu et il pouvait profiter du doux vent qui soufflait sur ce même torse. Une sensation agréable après tous ces moments difficiles à vivre. Rapidement, il se demandé où il était : Mort ? Non, il aperçut finalement sur la porte l’insigne du clan Tôsen’, il se trouvait seulement dans les quartiers médicaux du camp. Au dehors, il n’y avait aucun bruit, il se leva, cherchant désespérément des réponses aux questions qui venaient de survenir dans sa tête. Finalement, une femme entra et le vit debout, le regard perdu à la recherche de vie. Elle se retourna et appela une personne qui se trouvait dans le couloir, lui annonçant le réveil du patient. Shinkyaku entra alors… avant même que Soichiro ait pu ouvrir la bouche, il annonça à son fils que sa mère était morte, que le clan Shigeki avait attaqué accompagné d’alliés puissants et qu’il était banni du clan. Shinkyaku avait la mine triste, l’œil droit recouvert par un bandage, une canne l’aidant à marcher. Il venait encore une fois d’écouter l’opinion de ses confrères. Soichiro, sans dire un mot, quitta alors la pièce, s’en alla chercher quelques affaires et quitta définitivement les terres de l’ouest à la recherche d’aventures qui lui permettrait d’oublier tout cela. Il avait de nombreux remords, se sentait coupable et n’était pas le seul d’ailleurs. Avant de dépasser le seuil de la porte d’entrée du camp de son clan, il pensa une dernière fois à Hyôri, sa femme qu’il n’avait pas vu dans ses derniers moments de conscience, Yuki, sa mère qui était morte au combat pour son fils et Shinkyaku, son père qui était à présent un homme détruit de toute part, il avait finalement perdu les deux êtres qui lui étaient les plus chers dans ce monde de barbarie. |
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