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Ao PERSONNAGE DU MANGA Ah la jeunesse... Ce n'est plus ce que c'était.

- Quel élément vous qualifie le mieux ? : Imprévisible comme le suiton.
- Quel est le fruit qui vous qualifie le mieux ? : C'est quoi l'intéret de la question ?
- Quel est l'animal qui vous qualifie le mieux ? : C'est quoi l'intéret de la question ?
- Quel est la couleur qui vous qualifie le mieux ? : Je vois toujours pas l'intéret.
- Définissez vous en trois adjectifs : Sadique, Obéissant, vieux jeu.
- Nindô : Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux.




- Physique : Environ dix lignes minimum.

Passons maintenant à la description physique et vestimentaire d’Ao. Je te propose, cher lecteur, de commencer tout d’abord par son visage. Ses cheveux, de couleur marron grisâtre, sont coiffés en une sorte de crête. Un banal bandeau bleu de Kiri entoure son front. Ses sourcils marrons, qui lui donnent un air « méchant » surplombent ses deux yeux. Son œil gauche est de même couleur que ses poils, et son œil droit, quant à lui, est de couleur blanc. Blanc ? Oui blanc, Ao a tout simplement un Byakugan. Son œil droit n’est pas exposé à la vue de tous, ce qui permet de garder l’effet de surprise et ne pas attirer la convoitise. Pour le masquer, un petit cache noir est greffé par-dessus, ce qui n’empêche pas le chef des Oinins de l’utiliser à bon escient. Un parchemin est accroché à chaque oreille. Ces parchemins ont pour fonction de protéger le Byakugan (voir histoire). A présent, je vais te parler du reste de son corps. Il porte une sorte de pull à col roulé beige. Par-dessus cela, un kimono gris foncé attaché à la taille par une ceinture grise clair, à laquelle est raccrochée une sacoche (côté gauche) de couleur beige. Il porte des sandales noires montantes qui cachent ses chevilles.

- Mental :

Quand il était jeune, Ao était froid, distant. Il n'avait que son village en tête, il était comme aveuglé par Kiri.
Mais après le changement de politique, il se métamorphosa. Il devint plus chaleureux, plus humain. Sa vision du monde changea, il s'assagit. Même s'il aime se vanter et rabaisser les petits jeunes, il n'est pas méchant, mais un peu mystérieux. C'est un homme de la vieille école, qui ne cesse de dire que "c'était mieux avant". Il n'est pas très bavard, sauf pour insulter et narguer les plus jeunes. Il n'est pas porté sur l'alcool, et ne fume pas (le tabac laisse une odeur). Il reste stoïque dans toutes les situations, et n'est pas du genre "gros bourrin". Il aime prendre le temps de réfléchir à une stratégie, un plan d'action. Il n'est pas non plus porté sur l'argent. Mais son plus gros vice reste son envie des honneurs. Oui, il aime crier au monde son nom, il aime savoir que le Kirigan est craint dans certaines régions pour avoir tué de nombreuses personnes. Il ne ressent aucun plaisir à assassiner, il pense tout simplement qu'il n'y a pas de sot métier, et qu'en tuant une personne, il en sauve peut-être plusieurs. Oui, c'est ce genre de personne qu'est Ao, le Kirigan.

- Histoire :


On ne sait que très peu de chose du passé de cet homme... D'après de vieux manuscrits perdus dans les archives du Mizukage, Ao est né un jour d'automne, dans un quartier modeste de Kirigakure no satô. On sait aussi qu'il aurait fracasser le crâne d'un hyuuga lors d'une mission au pays du feu, et qu'il se serait auto-greffer cet oeil. Le village caché du brouillard est connu pour être un village cruel et sanguinaire. Le cadre de vie y est très différent du village de la Feuille. Les méthodes de formation des ninjas sont elles aussi bien différentes. Dans le village de Kiri, seuls les plus forts peuvent devenir des ninjas. Tout comme à Konoha, les jeunes Shinobi étudient d’abord à l’académie. Mais leur examen final est d’une cruauté rare, il n’a qu’un taux de réussite de 50%. En effet, chaque enfant a pour consigne de tuer l’un de ses camarades. Ils doivent s’entretuer en un contre un. Le survivant devient un Genin, un ninja qui a déjà tué de sang-froid. Ao faisait parti d'un de ces aspirants, et il trancha la gorge de celui qui partageait les mêmes rêves que lui... Mais ces méthodes d’examen ont été abandonnées il y a plusieurs années, lorsque un aspirant ninja nommé Zabuza décima tous les autres prétendants. Devant l’ampleur du désastre, le village de Kiri réforma son examen de Shinobi. Le pays de l’eau est le plus petit des 5 grandes nations du monde. Il est inconcevable que le village caché du pays de l’Eau ne soit pas aussi puissant que les autres villages ninjas, le cas échéant, le Pays ne pourrait garder son statut. Ceci explique pourquoi les méthodes d’entraînement de ce village sont si rudes. Ils ne peuvent former autant de ninjas que les autres villages, ils essaient par conséquent de les rendre plus forts.

Si je sais tout cela, c’est que moi, Ao « Kirigan », vit dans ce village depuis ma naissance, et connais par conséquent toute son histoire. Vous trouvez que mon surnom prêt à sourire ? Sans doute… Mais il restera gravé dans l’histoire pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je suis le premier byakugan de mon village. Je ne raconterai pas comment à un étranger de ton espère. Mais je veux être bon, je veux te parler de ma première défaite. Ecoute bien ceci…

« Hé mec, tu veux tirer une latte ? »

Voilà le seul discours qui retentit, dans le climat aride et glacial de Kiri. Ao attendait devant le bureau du Mizukage, sur la grande place. Il contemplait les maisons, les installations électriques toutes neuves… Oui, le village était vraiment en plein essor depuis l’élection du Yondaime Mizukage. Chaque habitation avait accès à l’eau courante, et le commerce était enfin possible à l’extérieur. Et surtout, des missions plus importantes vers l’extérieur arrivaient. C’est sans doute pour une de ces quêtes que le Jônin a été convoqué. Quand soudain la porte s’ouvrit brusquement, et une voix l’interpella pour le faire entrer. Après s’être poliment incliné, il s’avança d’un pas leste et s’assis dans une position assez… comment dirai-je ? « désinvolte ». Ao éprouvait un profond respect pour les anciens, mais avait du mal à obéir un Mizukage plus jeune que lui. Malgré tout, il l’écoutait sans rechigner :

« Comme tu le sais, tu es l’un de nos meilleurs pisteurs grâce à ton œil gauche mais aussi à tes compétences de discrétion et de vitesse. J’ai une mission pour toi, mais tu devras t’aventurer en territoire hostile. Plus précisément, au pays du feu. Comme tu le sais, aucun traité de guerre n’a été déclaré, mais des rumeurs courent dans la région. Il paraîtrait que les Uchiwa vont tenter un coup d’état. Cela aurait pu nous laisser indifférent. Mais je viens d’apprendre qu’un Uchiwa résiderait dans l’auberge du "Kunaï rouillé", sur la côte du pays du feu, en direction de Mizugakure no sato. Si les Uchiwa sont assez fou pour défier notre village, nous les anéantirons ! C’est pourquoi, je veux que tu partes à l’instant. Tu retrouves sa trace, et tu cherches à savoir ce qu’il prépare. Et ramène-le-nous ! Je le veux mort ou vif ! »

Il frappa du poing, faisant trembler le bureau, déjà bien usé par le temps. Ao n’ouvrit pas la bouche, il comprit qu’il n’avait pas à discuter. Il se contenta de s’incliner une nouvelle fois, et s’en alla. Il ne prit pas la peine de réfléchir, il partit en direction de son habitation, situé non loin d’un fleuriste. Il s’empara de rations alimentaires, d’une corde, de quelques outils (ciseaux, couteaux, etc…), et de quelques senbons. Un, deux tours dans la serrure, et Ao disparu, une feuille de papier et un fusain en main. Il arriva quelques minutes plus tard aux portes de son village. Il tenta de se rappeler de mémoire la géographie du monde, et fit un grossier schéma indiquant le chemin à suivre. Il devra remonter vers le nord, emprunter un bateau pour atteindre la côte. Ensuite, il se rendrait à l’auberge du Kunaï rouillé et trouverait cet Uchiwa. Ao prit une grande inspiration, avant de s’en aller d’un pas rapide sur un chemin cahoteux.

« La mission commence maintenant ! »

Ao se dépêcha car il voulait voyager jusqu’au port du nord de jour, préférant éviter les sentiers isolés afin de rester en sécurité. Oui, car Mizugakure no sato abrite de nombreux brigands, et même un ninja aussi fort soit-il, n’est pas assez fou pour tenter le diable. C’est 3h de marches rapides qu’il arriva au port. Il n’eut aucun mal à trouver un marin pour l’emmener à la côte de Higakure no sato qui abritait l’auberge recherchée. C’est ainsi qu’il embarqua pour un pays qu’il avait déjà visité il y a quelques années. Son œil droit s’en rappelle encore. La cicatrice qu’il portait le faisait parfois souffrir, mais la douleur semblait s’accentuer plus il se rapprochait de la terre. Il s’approcha du bord et se regarda, au milieu des vagues. Il mit la main sur son byakugan. Il aimait s’imaginer normal, sans cet horrible atout sur lui. Le marin racontera plus tard avoir vu une larme perler de cet œil, mais ça reste improuvé. Ao ne devait, normalement pas, ressentir des émotions. Il était né pour servir son village. Mais les derniers changements politiques ont eu pour cause des changements émotionnels. Il repensa à cet hyuuga, ce borgne, à son crane explosé contre la pierre, à son sang et sa cervelle éparpillés dans l’herbe, à son expression du visage… Tant de souvenirs dans la tête de ce pauvre homme, tellement de souvenir qu’il entendu à peine le capitaine signaler que la terre était en vue. Et pourtant… le pays du feu était juste en face. On pouvait voir les vagues s’écraser contre les rochers, et de puissants arbres s’élever. Leur cime cachait quelques rayons du soleil, et les oiseaux ne cessaient de piailler. Le bateau accosta, et Ao atterrit. Il regarda autour de lui : plusieurs lueurs à l’horizon, quelques fumées qui rentraient dans ses narines. Des auberges partout ! Il n’aurait jamais pensé que cette zone était aussi habitée. Mais il n’avait pas le temps de chercher la bonne habitation. C’est pour cela qu’il malaxa son chakra en activant son dôjutsu.

Vous vous demandez pourquoi il ne recherche pas un chakra étrange pour trouver l’Uchiwa ? Tout simplement parce que les ninjas confirmés sont capable de masquer leur présence en se faisant passer pour un ninja quelconque. C’est pourquoi il scruta les affiches de chaque boutique, avant de tomber enfin sur « Le Kunaï rouillé » ! Il ne perdit pas de temps et couru jusqu’à l’auberge. Celle-ci n’avait rien d’exceptionnel. Une architecture typique de la région, du chêne en matériaux primaire, quelques odeurs qui sortaient de la fenêtre de la cuisine… Il poussa la porte d’entré, et entra. Ce qui lui frappa en tout premier, c’était le nombre de ninjas de Kiri qui résidait ici. Un, deux, trois hommes abordaient fièrement le bandeau du village caché du village. Puis il remarqua plusieurs hommes encapuchonnés, un jeune barman et quelques chaises libres. Il s’approcha du bar, en sentant la chaleur qui provenait de la cheminée agressée sa peau autant que les regards des hommes qui se trouvait ici. Il s’approcha du jeune homme qui s’occupait de distribuer les boissons. Il prit soin de s’éclairer la voix, et entama le dialogue :

- Salut petit, elle est bien ta baraque ?
- Je ne suis pas le patron, mais oui. Il n’y a que très peu de puces dans les couettes et le cuisinier pisse rarement dans sa bière.
- Je vois… Mets-moi une bière alors. Et sinon, il n’y a pas de gars un peu bizarre ici ?
- Voilà votre bière… Bizarre ? Non je ne vois pas…
- T’es sûr ? Allons, y a pas eu des incidents étranges ici liés à un des pensionnaires ?
- Hum… Ha, maintenant que vous en parlez… Il y a bien la femme de chambre qui est partie chez sa sœur après avoir fait le ménage chez un certain Shisui. Ça m’a un peu étonné vu qu’elle n’a pas de sœur…
- Ha… Et c’est lequel ce Shisui ?

Ce Shisui devait avoir un sorte de genjutsu permettant de dicter sa conduite ou d’intimider une personne faible. Sans doute une faculté d’un possesseur de sharingan. C’était sans aucun doute l’homme à capturer. Le jeune barman tendit son doigt en direction d’un homme, encapuchonné, près de la cheminé. Ao se retourna brusquement et plongea son regard dans celui de l’inconnu. Il le scruta de haut en bas. Il n’avait aucun signe distinctif. Il portait une capuche et un grand manteau noir, une pipe dans la bouche.


Quand soudain, il leva la tête. Ils se comprirent tout les deux en une fraction de seconde. C’est un de ces rares moments où la biche regarde le chasseur dans les yeux et comprend que c’est la fin. Ils restèrent fixe quelques secondes, avant que Shisui se mette à sourire avant de s’enfuir par la fenêtre. Ao n’allait pas le laisser s’enfuir, et il disparu du bar avant de réapparaitre devant son ennemi, lui barrant la route. Le vent soufflait dans ses cheveux, les veines de son œil droit ressortait, et son chakra se malaxait. Il allait en finir ici et maintenant. Le terrain était à son avantage. A sa gauche, la forêt, à sa droite la mer. Et sous ses pieds, un mélange de sable et de pierre.

« Tu ne fais pas le poids contre moi. Abandonne… »

Ao sourit. Il n’avait pas l’intention d’abandonner, mais bien de rentrer chez lui, avec Shisui dans un filet. Un court silence s’installa. Le calme avant la tempête. Cette tempête avait un nom, elle s’appelait… Kirigan. Il se mit à genoux, prenant un peu de sable dans ses mains.

« Bouffon c’est un métier d’avenir pour toi… Je vais te fracasser les métacarpes une par une histoire que t’apprenne le respect. Petite merde ! »

Le combat allait commencer…

Sans perdre une seconde, les deux adversaires activèrent leur dôjutsu respectifs. Un cercle blanc pour l’un, six virgules noirs pour l’autre. L’Uchiwa n’était pas mauvais, il commença par lancer une boule de feu et plusieurs shurikens. Ao n’était pas né de la dernière pluie (c’est le cas de le dire ), et répliqua en effectuant des mudras :

Un raz-de-marée sortit de la mer qui se tenait à sa droite, qui eu pour effet de couper le Katon et de s’écraser sur les deux hommes. Ao eut le temps d’esquiver et de continuer ses jutsus.


Son index et son majeur tendus, devant son nez, ameutèrent de la brume, du brouillard même. Si bien qu’Ao disparut, et que même un sharingan ne pourrait le trouver. Il lança une dernière technique. Sa voix résonna dans l’air, un souffle meurtrier glaça le sang de Shisui.


Quatre pics d’eau sortirent de la mer avant de s’écraser sur le Konohanien. Une violente explosion retentit. Etait-ce déjà finit ? C’était rapide… trop rapide. Ça aurait du lui mettre la puce à l’oreille, mais la fierté d’Ao l’emporta, et il s’approcha stupidement de Shisui, jusqu’à le regarder dans le rouge des yeux. Quand soudain, il sentit une sensation étrange. Ses mains se mirent à trembler, et s’emparèrent d’un Kunaï de sa sacoche et le braqua sur son Byakugan. Mais que faisait-il ?

Incroyable ! Ao venait d’être sévèrement humilié par un adversaire. Il s’était fait avoir comme un bleu ! Il resta longtemps assis sur le sable, retenant ses larmes de colère. Il frappa le sol meuble de son poing, et jura de ne plus jamais se faire avoir par un sharingan, et de ne pas oublier ce Shisui Uchiwa. Il rentra, couvert de honte, par le même chemin que l’allée.
Plusieurs jours plus tard, on apprit qu’Ao était rentré chez lui. Et contrairement à ce qu’il pensait, il ne fut pas blâmé. Il avait quand même appris un pouvoir des Uchiwa, et pour cette raison il ne fut pas banni. Mieux, il fut promu au rang d’Oinin pour son courage. Mais le Mizukage lui imposa une condition. Il du porter deux sceaux accrochés aux oreilles pour protéger son œil, et un cache noir le dissimulerait aux yeux de tous. C’est ainsi qu’est devenu Ao, le Kirigan du pays du brouillard. Un homme qui ne sait plus quoi croire, un homme décidé à traquer les déserteurs et protéger son village.